Le vitiligo, c’est quoi ?
Le vitiligo est une maladie auto-immune, affection cutanée qui se manifeste par des zones blanches sur la peau, irrégulières ou ovales et bien délimitées, avec une bordure parfois plus foncée.
Les zones dites “dépigmentées” apparaissent principalement sur le visage, les pieds, les mains, les articulations et les parties génitales. Ce sont des parties de la peau qui ont perdu de la couleur (on parle aussi de “dyschromie”).
Selon le type de vitiligo, ces zones sont plus ou moins étendues, plus ou moins intenses, allant de la décoloration partielle à l’absence totale de la couleur naturelle de la peau.
Comment la peau se dépigmente?
La dépigmentation peut survenir à n’importe quel moment de la vie, n’importe quel âge, quelle que soit la couleur de la peau ou le genre de la personne, quel que soit son lieu d’habitation.
L’origine
La peau se dépigmente parce que certaines cellules de la peau (appelées “mélanocytes”) disparaissent progressivement.
Le rôle des mélanocytes est de produire le pigment qui donne la couleur de la peau. Sans eux, la peau devient blanche. Les poils et cheveux des zones affectées peuvent également blanchir.
Les causes
Les causes du vitiligo peuvent être variées et d’autres maladies peuvent coexister (comme l’atteinte thyroïdienne, l’anémie, le diabète, la pelade ou le psoriasis…).
Environ 1 à 2% de la population est atteinte en Europe et dans le Monde, et il existe une possibilité de transmission héréditaire (moins de 10% des cas).
Le vitiligo n’est pas contagieux ni douloureux
Le vitiligo n’est pas une infection. Mais c’est une affection affichante et difficile à supporter sur le plan esthétique. Le vitiligo peut avoir des répercussions sur le plan psychologique, parfois plus importantes pour les peaux mates et noires où les zones claires sont nettement plus visibles, pouvant être à l’origine de discriminations. De plus, son évolution imprévisible peut entraîner une altération importante de la qualité de vie, dans la relation aux autres et à soi-même.
Des traitements existent néanmoins et la recherche progresse grandement depuis quelques années.